Magma™ versus Rubis-Hiroto : La peur

  • Bonjour ! :)


    Je chercherais un adversaire (et un arbitre, soit dit en passant) pour m'affronter lors d'un duel de plumes ! :P


    Je n'ai pas trop d'idée pour le thème alors je préférerais énoncer les restrictions.


    Merci !

    « Avez-vous pitié des humains ? »

    The post was edited 6 times, last by Rubis-Hiroto ().

  • Je me porte volontaire pour être adversaire.


    « j'ai vu autant d'humanité chez les animaux que d'animosité chez les humains »

  • Oui, pourquoi pas ! ^^


    Je propose comme restrictions, vue que je ne suis pas très inspiré, seulement :
    - Ne pas employer le mot "peur",
    - Insérer au moins une réplique (le texte ne devra néanmoins pas être essentiellement un dialogue, à part si nous imaginons que ce soit un texte théâtral).

    « Avez-vous pitié des humains ? »

  • Très bien, mais pas pour le texte sous forme théâtral ( même si ce n'était qu'une supposition de ta part ). alt+p


    « j'ai vu autant d'humanité chez les animaux que d'animosité chez les humains »

  • [font=georgia]Je n'ai reçu aucun des 2 texte :o
    Edit : Ah oui effectivement Rubis-Hiroto, autant pour moi ! Dans ce cas il ne manque plus que le texte de Magma™

    The post was edited 1 time, last by Eurynos ().

  • J'ai reçu le slam manquant ! Voici les restrictions de ce slam sur le thème de la peur :

    • Ne pas employer le mot "peur"

    • Insérer au moins une réplique (le texte ne devra néanmoins pas être essentiellement un dialogue, à part si nous imaginons que ce soit un texte théâtral)

    Passons sans plus tarder aux votes :



    Je m'étais endormi comme une masse. L'atmosphère semblait suspendu, comme si, de manière irréelle, je fus victime d'un songe impétueux. Ce silence persistant, presque menaçant, me donnait la chair de poule. Je m'inquiétais pour ma sœur qui se trouvait dans la chambre à côté, d'où ne parvenait aucun ronflement.
    J’eus l'impression de ne dormir que d'un œil, lorsque, soudain, je perçus qu'on frappa à la porte du rez-de-chaussée. Une, deux, trois fois, ... J'étais pétrifié dans ma couche. En ébullition, j'avais des sueurs froides. Les coups se faisaient de plus en plus vifs, de plus en plus prompts. Dans l'effroi la plus injustifiée qui m'inspirait, je me jetai hors du lit. J'enfilai mes chaussons, confondant vitesse et précipitation, puis m'échappai à toute vitesse.
    Je décidai de ne pas activer l’interrupteur, sous crainte de me faire remarquer, mais plutôt de me guider à l'aide du clair de lune, filtré par le grand hublot au font du couloir. Arrivé à la chambre de ma sœur, je marquai une courte pause. A cet instant, les coups se suspendirent. Mon cœur manqua un battement.
    Le lit était vide, les draps froissés, empreinte sûre qu'elle fût là.


    — Arthur ! agonisa une voix horrifiée, féminine et bien familière.


    Oui, c'était elle. Ma sœur. Ma sœur en danger !
    Je hurlai alors de terreur, ma voix s'étranglant :


    — Aria ! Dis moi où tu te trouves, je viens te chercher !


    Les coups reprirent de plus belle. Mais cette fois, de manière frénétique, déchaînée. Mais quelle créature se cachait sur le seuil de ma maison ? Que fallait-il que je fasse ? Les membres de mon corps, paralysés, ne m'obéissaient plus. J'avais des jambes comme du coton, et perdis l'usage de la parole.
    Les martèlements cessèrent alors définitivement. Une atmosphère glaciale, imprégnée d'une odeur fétide, prit part dans tout le logis. Comment ? Mais comment y échapper ? Je me retournai, ayant frôlé une pression froide sur mon dos. Soudain, un chahut bestiale et démoniaque d'un prédateur, presque moqueur, résonna de toute part et m’électrocuta sur place :


    — Je sens l'expression atroce de son angoisse.


    Je fis volte face. Les escaliers craquaient sous la pression de pas. Ma bouche s'ouvrit. Muette, ma voix restait bloquée au tréfonds de ma gorge. Après quelques efforts, j'arrivai à hoqueter :


    — Mais que … que voulez-vous ? Je vous donnerai tout ce que vous voulez si vous me dites où est ma sœur.


    Je pus entrevoir le visage surnaturel de la bête. A la fois impressionnants, mais aussi atroces, ses yeux d'un rouge courroucé me fendaient. J'imaginais déjà ses crocs me lacérer la gorge pour y aspirer tout mon sang, tremblant comme une feuille.


    — Je désire, … prononça-t-il de sa basse fracassante.


    Il s'approchait. Cependant, je ne pouvais discerner les traits de son corps, tellement ils paraissaient irréels. Je me frottai à plusieurs reprises les yeux. Mais non. Il était bien là. Son crâne rasa le mien.


    — Je désire … ton être tout entier !




    Cette sensation, on la ressent lorsqu’on regrette d’avoir perdu un proche, ou une amitié, elle ce fait ressentir par de l’angoisse, et le doute.


    « Qu’ai-je fait pour finir dans cette situation ? répliqua Antoine. »


    Je m’appelle Antoine, et par ce beau jour d’hiver, je vais vous faire part de mes sentiments, moi-même j’ai voulu faire le bel homme à draguer les plus belles filles qui puissent exister, et comme à mon habitude, j’avais ce sentiment de doute, ne pas savoir si la femme qui se cache derrière son apparence de mannequin ne puisse montrer aucun aspect de sa vrai personnalité, cela pouvait être un calvaire, je déteste par-dessus tous les filles qui jouent double jeu, je suis de nature rêveur, un peu trop d’ailleurs.


    Mais cela ne m’empêchait pas de continuer mes démarcations auprès d’elle, comme toujours, pour plaire à une fille, je lui offre des cadeaux, et je lui fais des compliments, elles aiment toutes ça, un homme qui puissent les chérir, mais bien-sûr, derrière cette homme, il y avait de la timidité, une timidité qui se ressentait de plus en plus quand le besoin se fait ressentir, notamment par les rapports, j’appréhendais le faite de me dévoiler devant une femme, cela devait être dû au faite que plus jeune je n’avais pas eu grand succès auprès d’elle, mais maintenant que j’ai dépassé le stade des trente-ans, je ne devrais pas avoir cette appréhension, mais je n’y arrive pas…


    Un jour, lorsque je marchais tranquillement dans la rue, j’ai trébuché et une jeune demoiselle m’a aidé à me relever et m’a demandée :


    « Vous avez bien eu de la chance de m’avoir trouvé, je voulais savoir si vous pourriez m’indiquer le chemin pour aller à la Concorde. »


    J’étais subjugué, et plus ou moins apeuré, cela aurait dû être la situation inverse selon moi, j’aurais dû l’aider et lui demander quelque chose en retour, ce fut pour moi un grand moment d’orgueil, j’avais honte.


    Cette femme, très vitement rencontré, je l’avais retrouvé dans une boutique parisienne, et peu à peu un lien ce fit ressentir, je la voyais de plus en plus souvent et un beau jour arriva où elle devenu ma petite-amie, l’angoisse et tous ces sentiments que j’éprouvais par le passé était oublié, j’étais devenu un homme heureux.


    Voici le code source pour voter :

    Code
    1. [color=#660066]Création n°1 :[/color]
    2. [color=#660066]Note :[/color] [color=#ff00ff]X[/color] [color=#660066]/ 10[/color]
    3. [color=#660066]Commentaire :[/color]
    4. [color=#660066]Création n°2 :[/color]
    5. [color=#660066]Note :[/color] [color=#ff00ff]X[/color] [color=#660066]/ 10[/color]
    6. [color=#660066]Commentaire :[/color] [/align][/font][/align]


    /!\Tout vote édité sans l'accord d'Alena ou le mien ne sera pas comptabilisé /!\


    Place aux votes !

  • Je suis là Eury' ! alt+q


    Création n°1 :
    Note : 7 / 10
    Commentaire : Un texte à conter les soirs de pleine lune !
    J'ai particulièrement adoré l'atmosphère que ce texte m'a procuré tout les éléments et le fil de l'histoire qui tiennent en haleine le lecteur un beau travail de la part de l'auteur ! Le thème est présent !


    Création n°2 :
    Note : 5.5 / 10
    Commentaire : L'auteur a utilisé une autre forme de la peur, pourquoi pas .. mais je ne suis pas un grand fan. Le texte était comme une petite présentation de ce personnage sans trop en dire, ni en faire c'est dommage. Peut-être ajouté une action, ou essayé de comprendre pourquoi il est comme ça .. ?


    Bravo à vous deux pour vos textes !
    PS : N'oubliez pas de changer la balise ^^'


    ♫ So let the walls come down
    And the colours light up the sky ♫

  • Création n°1 :
    Note : 9 / 10
    Commentaire : Ce texte est un bon début d'histoire d'horreur dis donc, j'imagine bien la noirceur de la nuit et la maison à moitié dans l'ombre seulement éclairée par la lune. On ressent très bien la peur du personnage, elle est présente du début à la fin et c'est très bien de pouvoir s’immerger dans l'histoire comme ça. Je sentais la panique du personnage principal comme si c'était la mienne, il ne sait pas quoi faire, où aller chercher sa soeur, le thème est clairement respecté. La créature qui terrorise le garçon sort tout droit d'un cauchemar, elle inspire la mort et la peur et est effrayante d'apparence, c'est typiquement le genre de monstres qui effraient les enfants ! Très beau texte et agréable à lire ^^


    Création n°2 :
    Note : 7 / 10
    Commentaire : Quelques fautes d'orthographe et de petites erreurs, notamment pour "par un beau jour d'hiver" qui, je trouve, n'était pas très judicieux pour commencer un texte basé sur le thème de la peur. Je me permets de relever "très vitement rencontré" se dit plutôt "brièvement", "vite" étant déjà un adverbe. Mis à part ces critiques péjoratives (que tu ne dois pas prendre directement pour toi hein xD), on voit bien que le personnage a peur d'entrer en contact avec les femmes, cette peur le paralyse et l'empêche de rester lui-même et de pouvoir séduire comme il le désirerait. On a sans doute tous connu cette sensation lorsque l'on veut tenter une approche avec quelqu'un que l'on aime haha ! Le thème est respecté, on voit que tu cherches à parler des ressentis de peur qu'a cet homme. L'idée était intéressante !


    Bravo aux deux auteurs ce sont de très beaux textes, que le meilleur gagne :)
    (Bien joué Eury pour le jeu de mot "Euryup"/"hurry up !" même si ce n'est pas voulu xD)

  • Création n°1 :
    Note : 9,5 / 10
    Commentaire : J'aime bien l'ambiance creepypasta du texte, les codes de la peur (au sens brut) y sont. On ressent bien l'effet crescendo de l'angoisse et de l'horreur du début à la fin. Bon par contre la fin était un peu étrange ! alt+s Mais c'était très agréable à lire, le texte est bien écrit !


    Création n°2 :
    Note : 7,5 / 10
    Commentaire : J'ai moins accroché à ce texte, c'était une bonne initiative d'utiliser un autre sens à la peur mais l'histoire est assez simpliste. Je m'attendais à davantage d'actions d'autant plus que l'ambiance me paraît solennel !


    Bravo aux deux participants et bon courage pour la suite ! o/

  • Création n°1 :
    Note : 7.5 / 10
    Commentaire : Un bon scénario de film gore. La peur monte graduellement c'est très bien fait. Cependant certaines expressions utilisées sont étranges, je dirais surfaites comme par exemple:
    - frôlé une pression froide
    -ses yeux d'un rouge courroucé me fendaient
    Quelques fautes ( je hurlais, un chahut bestial...) et des oublis de mots (sa basse ? fracassante).
    bref de très bonnes idées mais il reste un peu de travail à faire pour la rédaction .


    Création n°2 :
    Note : 6 / 10
    Commentaire : [/align][/font][/align] Une autre forme de peur, de crainte plutôt. J'aurais aimé que tu développes plus la fin, par exemple en faisant lever les doutes et les angoisses du personnage petit à petit. Des fautes et une discordance de temps.