Edo Elyraï VS Akata - Si...

  • Bonjour,


    Il y a bien longtemps que je n'ai pas écrit mais l'envie m'est venue, et ainsi je me présente à vous, cherchant un adversaire.
    Le thème sera le suivant: Si...
    Si ce dernier vous inspire alors munissez vous de votre plume! Je vous attends!


    Et évidemment, comme tout duel de plume, ce slam nécessitera un arbitre, alors merci à celui ou celle qui s'occupera de prendre ce rôle.


    La bise :)

  • Bonjour !


    Si tu veux bien de moi en adversaire, je relève le défi !


    En guise de restrictions, voici mes propositions :


    -Inclure trois mots qui commencent par K
    -Inclure un portrait


    C'est tout ce qui me vient pour l'instant. Donc si ça te convient, nous n'aurons plus qu'à trouver un arbitre - et si ça ne te convient pas, je serai très triste mais c'est pas grave :D

    [align=center][url='http://board.fr.nostale.gameforge.com/index.php?page=Board&boardID=487'][img]http://zupimages.net/up/16/09/cjxg.png[/img][/url][/align]
  • J'ai finalement reçu les deux textes de ce slam (non sans retard d'un des participants ~.~). Avant de vous présenter les textes, voici les restrictions que devaient respecter les auteurs pour ce slam :
    -Inclure trois mots qui commencent par K
    -Inclure un portrait


    Sans plus attendre, voici les textes :


    Texte 1


    Je m'imagine fréquemment ce qui se serait passé si les choix de mes proches ou les miens étaient différents. Serais-je l'homme que je suis maintenant? Serais-je l'homme que je rêve d'être? Et si j'étais celui-ci, rêverais-je d'être un autre homme? En fait, ces questions resteront surement sans réponse, mais j'aime me les imaginer.


    Quand j'étais petit, mes parents et moi avons déménagé 4 fois. J'ai régulièrement changé d'école, perdu de vue des amis. Quand je réinvente ma vie comme elle aurait pu l'être sans ces déménagements je vois des amitiés longues, moins de timidité, et un garçon moins casanier. En fait je vois tout l'inverse de ce que je suis.


    Au collège, j'ai lâché l'affaire très vite. Je me suis désintéressé de ce qui était écrit dans mes cahiers et ai préféré profiter et m'amuser. Et si ça ne s'était pas passé comme ça? Si j'avais été plus assidu? Je me vois faire un métier qui me plait, un métier qui m'amuse et ne me lasse jamais. Encore une fois tout l'inverse de la personne que je suis aujourd'hui.


    En sortant de l'école après avoir appris mon métier, je me suis laissé aller, je n'ai plus rien fait. J'imagine que l'arrivée dans la vie active aurait été plus simple s'il en avait été autrement. L'argent n'aurait pas été un problème, l'ennui non plus. J'aurais peut-être voyagé à l'autre bout du monde pour photographier des kangourous en Australie, plutôt que de me contenter de regarder des koalas dans les enclos d'un zoo. Je serais peut-être plus sorti le soir, j'aurais peut-être fait de bonnes rencontres. Mais tout ça n'est pas arrivé.


    En fait, je pense que certaines personnes représentent bien ce que j'aurais voulu être, et je les envie. Mon ami Kalvin par exemple. C'est un bel homme, brun, avec une jolie barbe. Il est charmeur, énergique, assuré. Il est certes très pris par son boulot mais ne manque pas de s'amuser dès qu'il en a l'occasion. Son cercle d'amis est bien plus étendu que le mien. Il est en tout point ce que j'imagine que j'aurais pu être si mes choix avaient été différents.


    Et aujourd'hui... Aujourd'hui, si je me reprenais en main, serais-je capable de changer? Serais-ce une bonne chose? Est-ce que l'homme que je suis et celui dont je rêve ne peuvent pas se rejoindre à force d'efforts? Je ne sais pas.


    Mais finalement, ai-je envie de changer?



    Texte 2


    Bon, ça commence. C’est par où, bordel ?


    Orlène se sentait perdue. Elle l’était toujours, au début. Son sens de l’orientation déplorable avait toujours été sa plus grande faiblesse. Chaque fois, c’était la même chose. Elle avait tenté maintes et maintes fois d’apprendre des cartes, de lire des guides, ou même de jeter des cailloux derrière elle, rien n’y faisait : elle se perdait toujours.
    Orlène se souvint de ce jour, où sa mère l’avait jetée dehors, yeux bandés, au milieu d’un parc de la ville. Cette nuit seule dehors avait été horrible - surtout au moment où la police s’en était mêlée, cela dit. Mais cela n’avait pas été formateur. L’adolescente d’alors, à présent jeune femme, se perdait toujours autant, voire plus.


    Autour d’elle, il y avait la grande place d’un Hôtel de Ville, avec ses grands boulevards qui s’enfonçaient vers les quartiers administratifs et commerciaux.
    Dans cet environnement inconnu, elle ne savait pas vraiment où aller. Mais puisqu’il fallait bien commencer quelque part, elle s’engagea dans une grande rue. Elle cherchait un grand bâtiment, avec des colonnades, et un petit jardin délimité par une immense grille. Peut-être une Préfecture. Elle avait imprimé l’image qu’elle en avait vu dans sa mémoire, car c’était la seule chose à laquelle elle pouvait se raccrocher, à présent.
    Le quartier n’était pas si petit : elle savait qu’en une heure ou deux, là où d’autres auraient mis quelques minutes, elle aurait fini par tout ratisser et trouver l’endroit en question.


    Il dut se passer un quart d’heure à peine avant que l’explosion ne retentisse. Le souffle n’était pas si lointain : Orlène vit les murs des immeubles voisins trembler légèrement, et sentit l’onde de choc vibrer dans ses membres soudain engourdis.


    Ok. Je viens d’où ?


    Paniquée, elle se retourna. Elle ne savait plus. Tant pis. Tout était à refaire, sans doute. Elle ferma les yeux un instant, comme pour se calmer.




    Bon. Maintenant, je vais où, c’est par où ?


    Autour d’elle, il y avait la grande place et son Hôtel de Ville. Ses grands boulevards. Ses passants.


    Putain. C’était à droite ou à gauche ?


    Orlène s’engagea dans une rue qui ne lui disait rien. Elle ne reconnaissait pas vraiment l’environnement : c’était bon signe, normalement. Et elle continua sa route, persistant encore et toujours dans son exploration méthodique. En chemin, elle trouva un plan, sur une bouche de métro. Un “Vous êtes ici” marquait sa position actuelle. Mais cela ne lui disait rien. Elle tenta de lire les noms des rues, de trouver l’Hôtel de Ville, de chercher une Préfecture, une Chambre de Commerce, quelque chose qui pourrait l’aider. Elle vit tout cela. Mais elle ne parvint pas à décider d’une direction.


    Pourquoi c’est jamais clair, ces conneries ?


    Elle longea un parc, marcha encore un moment, puis se retrouva sur un parking quasiment vide. Autour d’elle, il n’y avait plus de passants. Elle s’était apparemment éloignée du centre-ville. Elle avait presque couru pour en arriver là. A présent, elle était essoufflée. Et, alors qu’elle regardait autour d’elle, elle entendit la rumeur d’un grand bruit, au loin. Derrière elle, à plus d’un kilomètre. Beaucoup trop loin.


    Je suis vraiment aussi stupide…?


    La lassitude la gagnait. Mais elle ne se démonta pas. Prenant une grande inspiration, elle ferma les yeux un moment. Comme pour se calmer.




    Bon. Faut que je retrouve le premier endroit, c’était pas loin.


    Autour d’elle, à nouveau l’Hôtel de Ville, sa place et ses grandes rues. Orlène décida de demander son chemin. Souvent, ça n’aidait pas tellement, surtout quand on n’avait pas de destination précise hormis une vague description. La jeune femme repéra un homme qui semblait marcher plus lentement que les autres. Sûrement un local, inactif, souhaitant tuer le temps en se baladant. Il en avait en tout cas l’allure. Il ressemblait à un kiwi : une tête parfaitement ovale, recouverte de petits poils noirs et drus homogènement répartis sur toute sa surface, cheveux et barbe confondus. Deux petits yeux étaient plantés au milieu de tout ça, tandis qu’une fente se tenait là où d’ordinaire on trouvait des lèvres. Il était petit, replet, perdu. A l’image de sa démarche, pataude et hésitante. Orlène eut un léger pincement au coeur.


    “Excusez-moi, monsieur ?”


    L’homme leva la tête pour croiser le regard de la jeune femme. Au fond de ses yeux noirs, une légère lueur sembla s’installer, fugace comme un éclair. Quelqu’un l’avait remarqué.


    “Sauriez-vous où je pourrais trouver, euh… un bâtiment, avec des colonnes ? Avec un petit jardin devant. Un genre de… Préfecture ?”, demanda Orlène, hésitante.


    L’homme la regarda un petit moment, puis la fente sur son visage s’étira, laissant apparaître une dentition encore complète, sans doute par l’opération du Saint-Esprit.


    “Justement, j’y vais !, s’exclama-t-il d’une voix où l’on percevait un lourd passif d’alcoolémie et de tabagisme élevés. Suivez-moi !
    -C’est que, euh, commença Orlène, je…”


    Elle vit ses joues s’affaisser. Le coeur de la jeune femme se brisa.


    “... en serais ravie !”, acheva-t-elle en se maudissant intérieurement.


    L’homme-kiwi se remit donc en marche, et Orlène lui emboîta le pas. Ils marchèrent ainsi côte à côte, devisant parfois sur des banalités, ou simplement restant silencieux, l’un profitant de la compagnie, l’autre angoissant sur ce qu’il allait se produire.


    Une dizaine de minutes plus tard, le souffle de l’explosion les cueillit à quelques mètres de leur position. Ils étaient apparemment arrivés sur les lieux. Trop tard, certes, mais cette fois, Orlène avait noté le chemin - ou à peu près.


    Les yeux de la jeune femme se posèrent sur le visage de l’homme-kiwi soudain empli de terreur et d’incompréhension. Il leva un bras devant elle pour l’arrêter. Et, alors qu’elle regardait autour d’elle, il la poussa avec une force surprenante vers une ruelle latérale. Orlène tomba à la renverse parmi un tas de vieilles poubelles, tandis que l’homme-kiwi restait au milieu de la route. Et qu’une voiture noire aux vitres teintées fonçait.


    Orlène ferma les yeux, sans doute autant pour ne pas assister à ce moment que pour se ressaisir.




    Bon. Maintenant, on y va.


    L’Hôtel de Ville. Les boulevards. L’homme-kiwi. Tout était à nouveau là. Orlène avait le coeur qui battait la chamade. Malgré le trop-plein d’émotions, elle se mit à courir. Elle passa tout près de ce petit bout d’homme, qui malgré sa faiblesse et sa vie vide de sens, l’avait aidée, l’avait sauvée. Elle ne le regarda pas, ne s’arrêta pas. Elle savait ce qu’il arriverait.


    Sa course folle s’arrêta enfin devant la Préfecture. Elle repéra immédiatement la voiture noire aux vitres teintées qui allait renverser l’homme-kiwi.


    Tu vivras, même si t’es moche !


    Orlène fit irruption dans le hall d’un immeuble faisant face au bâtiment. Elle monta les escaliers en trombe, sachant qu’elle n’avait plus beaucoup de chances. Elle avait tout misé là-dessus : ce qu’elle perdait en organisation, elle le gagnait avec sa réflexion. Une explosion telle que celle-là ne pouvait pas être déclenchée de trop loin. L’immeuble le plus probable était celui-là, notamment du fait de la présence de la voiture.


    Il devait lui rester moins de dix minutes.


    Arrivée sur le toit de l’immeuble, elle commença à descendre. Elle se souvint des jours pas si lointains où elle avait le vertige. Elle les cumulait, à l’époque. Elle se demandait parfois comment elle avait fait pour évoluer avec autant de tares.


    Orlène observa à travers plusieurs fenêtres, à tous les étages. La plupart donnait sur des pièces vides, à ce moment de la journée. Une seule avait les volets tirés. Deuxième étage, côté ruelle. Dans les autres, il n’y avait rien à signaler. Et elle avait environ deux minutes pour se décider.


    Après une grande inspiration, elle s’élança contre la vitre, équipée de son marteau brise-glace. Elle fit irruption dans ce qui ressemblait à une salle de contrôle. Un peu chancelante, elle regarda rapidement autour d’elle. Il y avait deux hommes, tous deux penchés sur des consoles de commandes. Ils mirent du temps à accuser le coup.


    Orlène en profita pour assommer le premier d’un coup sec du marteau brise-glace. Le deuxième bondit, et se rua vers la porte.


    “Hey ! Police du t…”, commença la jeune femme.


    Et merde.


    L’homme était déjà parti. Du coin de l’oeil, elle surveilla le premier : un filet de sang coulait du haut de son crâne. Il était bien assommé - peut-être même un peu trop. La bonne bavure. Mais pas le temps de s’attarder dessus. En guise de désamorçage, Orlène se contenta de trancher les fils qui reliaient les consoles entre elles. Voilà qui devrait faire l’affaire : pas le temps de tergiverser.


    Un bruit de moteur la tira de son urgence : en bas, le deuxième poseur de bombes avait démarré en trombe, tous klaxons dehors. La jeune femme se rua à nouveau par la fenêtre. Elle se laissa glisser, puis tomba carrément sur le goudron. Réprimant une grimace de douleur malgré un atterrissage plutôt réussi, elle courut jusqu’au grand boulevard. Juste à temps pour voir la voiture noire filer à toute allure, laissant derrière elle un corps qu’Orlène reconnut aussitôt.


    Nononononononon !


    Orlène donna un coup de pied dans un mur pour exprimer sa frustration. Un juron accompagna ses sautillements de douleur : la brique avait été plus forte.


    Comme pour se calmer, mais sans succès, elle ferma encore une fois les yeux.




    Bon. Je vais lui crever ses pneus, à ce salopard.


    Tout était de retour, de l’Hôtel de Ville à l’homme-kiwi. Sans plus réfléchir, déterminée comme jamais, Orlène s’élança afin de répéter le même trajet. Sa motivation lui donnait des ailes. Elle s’était juré de le sauver.


    ***


    “Ça suffit, maintenant !”


    Tout devint noir. Orlène s’arrêta net, clignant des yeux pour s’habituer à l’obscurité soudain retombée.
    Puis la porte du Simulateur s’ouvrit, l’inondant de la lumière extérieure. Et du regard lourd de reproches de Madame Szoeke.


    “Mais, j’y étais presque, là, j’allais…, commença Orlène en s’empourprant.
    -Dépenser encore des ressources considérables pour sauver une personne au lieu de vous concentrer sur la mission initiale ? Risquant par là-même d’échouer et de causer des centaines de morts ? Un saut dure quinze minutes et coûte le quart de la batterie de nos engins de voyage.
    -Mais, Professeur… J’aurais pu...”


    Le regard incendiaires du Professeur Szoeke lui fit perdre ses mots. Orlène jeta un regard de regrets vers le Simulateur.


    “En conditions réelles, imaginez ce que vous auriez perdu dans vos sauts temporels juste à cause de votre sens de l’orientation déplorable. Heureusement, vous avez rattrapé le coup avec votre logique.”


    L’espoir réapparut chez Orlène. Pour un temps.


    “Je ne peux pas vous mettre la moyenne, cependant. Quatre sauts temporels, c’est trop. Si une autre catastrophe a lieu en même temps, vous êtes sans ressource.”


    Orlène se maudissait intérieurement. Elle savait que tout était virtuel. Tout n’était que de la simulation, pour l’instant - tant qu’elle était à l’école. Elle avait juste à… eh bien, laisser cet homme derrière elle, dès la première tentative, sans craindre de heurter ses sentiments. Ça n’était pas réel… l’école de la Police Temporelle leur apprenait sans cesse que les ressources étaient suffisantes pour faire au mieux, mais pas parfaitement. Pas pour l’instant. Elle n’avait pas le luxe de choisir : il fallait voir au plus pratique. Economiser et prévoir. Calculer chaque vie.


    Et tandis qu’elle quittait la salle d’examen, dépitée, elle pensait à l’homme-kiwi. Et une petite voix dans sa tête lui posait toujours cette question : et si la simulation avait été réelle, cette fois, qu’aurait-elle eu à faire ?


    Voici le code pour voter :

    Code
    1. [color=#660066]Création n°1 :[/color]
    2. [color=#660066]Note :[/color] [color=#ff00ff]X[/color] [color=#660066]/ 10[/color]
    3. [color=#660066]Commentaire :[/color]
    4. [color=#660066]Création n°2 :[/color]
    5. [color=#660066]Note :[/color] [color=#ff00ff]X[/color] [color=#660066]/ 10[/color]
    6. [color=#660066]Commentaire :[/color]


    Et je vous rappelle qu'un vote édité sans mon accord ne sera pas pris en compte. Nous comptons sur vous, à vos votes !

  • Création n°1 :
    Note : 7 / 10
    Commentaire : J'ai beaucoup apprécié ce texte, beaucoup de réflexion. Ça me rappelle ce genre de moments où je réfléchis un peu à qui je suis. Une écriture fluide et agréable agréable vécu des conditions bien respectées. J'adore !
    Création n°2 :
    Note : 9 / 10
    Commentaire : J'ai tout simplement adoré ce texte. Je me suis plongée dans l'histoire et j'étais complètement prise dans l'action.Le texte est vraiment bien écrit et l'histoire est très bien menée. Je ne m'attendais pas à ça comme chute et c'était vraiment bien trouvé. Chapeau !


    Un grand bravo aux deux auteurs qui ont fait deux très bons textes !

  • Création n°1 :
    Note : 8 / 10
    Commentaire : Un texte facile à lire, et très sympathique.
    Comme l’a dit caligram, ce texte nous ramène à notre propre réflexion. Qui n’a jamais imaginé ce que serait sa vie s’il avait agi différemment à tel ou tel moment ? Bref, c’est un texte auquel, je pense, tout le monde s’identifie plus ou moins facilement, et c’est essentiel !
    J’ai surtout apprécié la fin « Mais finalement, ai-je envie de changer? », si cruelle et pourtant si vraie ! Tout au long du texte on voit bien que le protagoniste n’est pas satisfait de sa vie, qu’il n’est pas heureux comme ça. Mais au final, changer fait peur ; c’est tellement plus simple et si confortable de rester tel qu’on est ! Et je crois malheureusement que ce fait est bien plus répandu qu’on ne le pense dans notre société. Un texte qui amène donc une réalité qui mérite d’être relevée. Bref, j’adore :D
    Malgré tout je regrette la longueur du texte, qui est très très court (près de 5 fois plus que le 2nd texte…). C’est dommage, on aurait aimé profiter des tergiversations du protagoniste un peu plus longtemps. Quelques petites fautes d’orthographe par-ci, par-là mais rien de grave !
    Bravo pour ton texte :)


    Création n°2 :
    Note : 9,5 / 10
    Commentaire : Superbe !
    J’ai vraiment adoré ce texte qui nous tient en haleine du début jusqu’à la fin, et ce malgré sa longueur.
    Au début, on ne comprend pas bien ce qu’il se passe et on veut en savoir plus, ce qui nous force à continuer la lecture. Et puis, comme la protagoniste, on s’attache à ce fameux « homme-kiwi », et on veut qu’elle réussisse à le sauver. La chute est vraiment bien trouvée, tout autant que la réflexion qu’elle apporte !
    Un détail que j’ai bien apprécié, c’est la subtilité avec laquelle sont glissés les mots commençant par k. Le coup du kiwi fait sourire, mais j’étais tellement emportée par l’histoire que j’ai du Ctrl+F à la fin de ma lecture pour vérifier que les deux autres mots y étaient ! Et ils y sont bien, habilement glissés. Bravo !
    Autre chose qui explique la différence de note avec le premier texte, c’est que l’histoire est très bien ficelée, on voit la réflexion qu’elle a demandé, de même que l’écriture qui est soignée et avec un style littéraire plus travaillé, mais qui reste dans la simplicité.


    « This is the world we live in and these are the hands we're given
    Use them and let's start trying to make it a place worth living in. » Genesis

  • Création n°1 :
    Note : 7/ 10
    Commentaire : C'est typiquement le genre de texte auquel on peut s'attendre avec ce "si" énigmatique : la question de soi, de ce que l'on aurait pu être si l'on avait fait des choix différents. Le narrateur - autant que le lecteur finalement - se cherche à travers toutes ses interrogations.
    J'ai toutefois du mal déjà avec le "4" en chiffre alors qu'il aurait dû être en lettre, mais aussi sur les temps. J'affectionne particulièrement le conditionnel passé, mais malheureusement la concordance c'est le plus-que-parfait et non le simple imparfait, pour la première phrase tout du moins. A la lecture, le tout sonne faux. La restriction du "K" est aussi un peu facile dans le choix des mots.
    L'histoire en tout cas est plaisante à lire, quoique attendue.



    Création n°2 :

    Note : 8/ 10
    Commentaire : Le texte est plus long, plus recherché à mon sens. Et pourtant je n'apprécie pas du tout. Je note tout de même l'idée intéressante. Le lecteur est vite absorbé par l'ambiance du texte, la précipitation du personnage. La compréhension a été néanmoins laborieuse dans mon cas. Ce n'est qu'à la toute fin que j'ai compris que l'on revenait sans cesse au point de départ et que ce "si" emblématique dépendait du déroulement de la scène.



    Merci à vous deux
    :CG4:

  • Création n°1 :


    Note : 7,8 / 10


    Commentaire : Ton texte est court et simple, ce qui rend la lecture agréable. On arrive facilement à s'imaginer dans la peau du personnage. J'aurais juste voulu avoir une histoire un peu plus longue, histoire de rester un peu plus longtemps dans les pensées du personnage et en savoir un peu plus sur lui. Sinon, bravo à toi pour ce texte, j'ai bien aimé ! (ᵔᴥᵔ)



    Création n°2 :


    Note : 9 / 10


    Commentaire : Ce texte est super bien pensé et construit. On accroche à l'histoire jusqu'au bout ! Et j'ai beaucoup aimé la chute, je m'attendais vraiment pas à ça, j'voulais voir Orlène sauver l'homme-Kiwi et bah en fait non.. c'est une simulation. Ce texte est vraiment génial, j'ai adoré. Bravo pour cette histoire ! ♥‿♥


    Bravo à vous !

  • Création n°1 :
    Note : 7.5 / 10
    Commentaire : J'ai trouvé que ce texte était assez intéressant et assez logique pour un thème comme celui-là. Après, honnêtement, il ne m'a pas emballée parce que je ne suis pas une fan des introspections. Et même la réflexion ne m'a pas vraiment convaincue. Je veux dire, d'accord, il s'interroge sur ce qu'"aurait été sa vie si" et on a l'impression qu'il regrette ses choix qui n'en sont pas forcément (je pense notamment aux déménagements). Mais cette réflexion, cette envie d'une vie meilleure, ou du moins plus semblable à celle de ses connaissances, est contredite par la chute. S'il n'a pas envie de changer, c'est que sa vie lui convient, non ?
    Je pense que j'aurais été plus convaincue par une chute du type : de toute façon, le passé est le passé et je ne pourrais pas le changer, donc autant faire avec et avancer quand même. Pas grand chose à redire sur l'écriture, et finalement, ton texte m'a fait réfléchir, donc c'est déjà un bon point !


    Création n°2 :
    Note : 8.5 / 10
    Commentaire :Si je trouvais le tout début assez sympathique (sauf la partie sur la laisser dans un parc, de nuit, les yeux bandés, sérieusement, quel parent sain d'esprit ferait ça ?) j'ai vite compris que bon, y'avait un truc louche dans l'histoire quand elle ne réagit même pas à l'explosion. J'ai pensé que c'était un rêve, mais non, et j'ai lu avec beaucoup d'attention la suite du texte. Au niveau de l'écriture, rien à dire, c'est prenant et immersif. Par contre, honnêtement, j'ai trouvé que le texte était, à plusieurs reprises, un peu brouillon, pas très clair, pas très cohérent. J'ai eu du mal à voir à quel moment elle faisait ses sauts dans le temps, et où elle était et ce qu'il se passait exactement. Je n'ai d'ailleurs toujours pas compris s'il s'agissait bien d'une préfecture ou non, et si oui, comment diable les poseurs de bombe se sont retrouvés là. Si je trouve l'idée du récit brillante, je dois avouer que je trouve la mise en situation un peu trop compliquée et un peu trop embrouillée. C'est peut-être dû au fait que l'héroïne est perdue, ce qui m'a perdue moi, je ne sais pas. Mais c'était un texte peut-être trop ambitieux pour un slam, et il aurait sans doute mérité d'être développé plus longuement.

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    Donnez-moi du chocolat, et tout le monde s'en sortira vivant
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  • Il est temps de clore ce slam :


    - Le premier texte obtient une moyenne de 7.46/10
    - Le second texte obtient une moyenne de 8.8/10


    C'est donc @Akata qui remporte ce slam, bravo à lui, ainsi qu'à @Edo Elyraï qui n'a pas démérité !


    Merci à tous les votants o/